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La médecine Energétique


 

La médecine traditionnelle chinoise est fondée sur une théorie du fonctionnement de l'être humain en bonne santé, d'un point de vue physiologique, psychologique, anatomique, etc. Elle tente également d'expliquer les causes des maladies et les mécanismes biologiques et psychiques qui en sont les conséquences. La médecine chinoise cherche à comprendre l'être humain, aussi bien en bonne santé que malade, par une gestion de l'équilibre de l'énergie interne appelée Qi .

C'est une médecine dont l'élaboration est généralement datée de 1250 ans avant J-C. Dans le premier traité de médecine chinoise connu (le Huangdi Nei Jing), on trouve par exemple la description de cinq organes (nommés Wu Zang) et des six entrailles (nommées Liu Fu) accompagnée de schémas.

La médecine chinoise traditionnelle pose de problèmes pour la biodiversité. En effet, la pharmacopée chinoise repose, sur des organes d’espèces en voie d’extinction (comme, les moustaches, les os de tigres ou la corne du rhinocéros, etc.).
 

Elle est essentiellement marquée par trois figures légendaires, trois empereurs mythiques :

  • Fuxi : on lui attribue la rédaction du Yi Jing (Livre des Mutations), généralement considéré comme le plus ancien livre chinois
  • Shennong : père de l’agriculture et de la phytothérapie. Il est appelé le « divin laboureur ». On lui attribue le premier Bencao ??(Traité des Matières Médicinales)
  • Huang Di : l’Empereur Jaune, créateur des rites et de la médecine. On lui attribue la rédaction du Nei Jing (Huang Di Nei Jing ???? ou Classique de la Tradition ésotérique de l’Empereur Jaune) qui traversera les siècles.

Les plus anciens fragments du Nei Jing Su Wen remontent au Ve ? IIIe siècles avant J-C, et il semble avoir été divisé en deux vers la fin de cette période, sous les Qin :

  • le Su Wen (??) « Simples Questions » en 9 chapitres, présenté sous forme de discussion entre l’empereur Huang Di et son conseiller Qi Bo ??, discutant essentiellement de théorie.
  • le Ling Shu (??) « Pivot Spirituel », en 9 chapitres également, axé sur la pratique.

On peut y adjoindre le Nan Jing (??), Classique des Difficultés, traité en deux volumes constitué des commentaires de 81 passages difficiles du Nei Jing. Il contient en outre le premier exposé sur la théorie du pouls. Non mentionné dans les Annales des Han, il passe néanmoins pour antérieur à la période des Trois Royaumes (220-280).

Comme il a été dit plus haut, des commentaires sont rajoutés aux textes anciens considérés comme canoniques (Jing). Les auteurs de ces ajouts se retranchent derrière le nom et les idées des Anciens. En fait, les fascicules du Nei Jing ont subi de nombreux dommages et ont souvent été remaniés au cours des siècles, les parties manquantes étant remplacées par d’autres textes. Tout cela nous laisse un ensemble assez confus et désordonné comportant des contradictions. Il en existe plusieurs traductions en langue française, dont celles de Chamfrault et de Husson.

En dehors de ces figures légendaires, on considère que les premiers écrits médicaux attestés, datant d’entre 580 et 320 avant Jésus-Christ, apparaissent dans le Zuo Zhuan composé au début du Ve siècle av. J.-C.. Ils seraient donc contemporains des textes grecs hippocratiques. Cela ne signifie pas, bien entendu, que la médecine chinoise date de cette époque, car avant d’être écrite, elle se transmettait oralement de façon ésotérique. À cette époque où s’organisent les rites et l’administration, les médecins (Yin) constituent pour la première fois une corporation indépendante des prêtres et des magiciens. Le premier personnage « historique » cité est Bian Que ?? ( 430?-350 ? av. J.-C.), qui est peut-être un nom générique désignant plusieurs personnages différents. On dit qu’il connaissait la technique de la prise du pouls (Mo Fa ??) et certains historiens lui attribuent le Nan Jing

Zou Yan ?? (vers 305-240 av. J.-C.) introduit en Chine la théorie des Cinq éléments qui va se développer sous les Han et imprégner tous les systèmes de connaissance, dont la médecine et l’alchimie, associant, par exemple, un organe à un point cardinal, une saison, un goût etc. Il semble qu’il y ait à cette époque des échanges importants entre la Chine, l’Inde et la Perse. À la même période, la médecine chinoise se tourne vers l’étude des poisons, des remèdes végétaux et minéraux, la diététique, la recherche des drogues d’immortalité, la pratique des techniques respiratoires, de la culture physique et la sexologie.

 

 



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